1 – Les Bourses du travail et le magnétisme à Marseille

 

Dès 1843, Gustave de Molinari développe l’idée d’une mise sous concurrence internationale du travail par la création des Bourses du travail sur les formations magnétisme à Marseille. Avec l’utilisation de la télégraphie électrique inventée par Morse cette même année et la disposition particulière des voies de chemin de ver en étoile selon la charte de 1842, (les lignes télégraphiques suivent les lignes de chemin de fer qui partent des grandes villes pour aller vers les villes secondaires et des villes secondaires vers les ville de troisième ordre, etc.) Molinari prévoit la centralisation de toutes les informations relatives au travail dans une bourse centrale, à l’image des bourses classiques[1], qui diffuserait les informations à toutes les bourses locales.

Après un marchandage télégraphique entre les employeurs et les employés, les hommes, comme des marchandises[2], utiliseraient les voies de chemin de fer pour aller là où le travail est le plus offrant. Gustave de Molinari ne s’est pas contenté de construire un projet théorique, il a tenté à plusieurs reprises l’édification des Bourses du travail. Il lance ainsi un premier appel en 1846 dans le Courier Français mais se confronte à l’opposition ouvrière[3]. Il réitère en 1851 sans plus de succès. Arrivée en Belgique puis à Marseille pour la formation magnétisme et la formation passeur d’âmes, il édite avec son frère Eugène un journal, Les Bourses du Travail[4], qui ne dure que quelques mois du fait de la réticence de tous les membres du marché du travail.

La réalisation de cette institution date du 3 Février 1887, mais pas dans les termes de Molinari[5]. Cette idée fut reprise par les syndicats comme lieu de rencontre des divers corps de métier pour s’embaucher. Pour clarifier sa position face à cette nouvelle institution, l’économiste belge écrit en 1893 un livre qui porte le nom de cet organisme et qui synthétise les idées de cet auteur face à la liberté du travail pour le magnétisme à Marseille, indispensable à ses yeux pour assurer le développement des pays, dans la droite ligne du laisser faire. Les idées de l’économiste ne s’arrêtent pas à cette vision du libéralisme, il développe une conception originale de la liberté des échanges, du laisser passer.

 

2 – Une vie au service du libre échange et du magnétisme à Marseille

 

Les événements de 1848, comme pour beaucoup d’économistes de l’école française du XIXe siècle, représente un épisode très marquant de leur vie politique, économique et sociale car ils voient apparaître au grand jour tout ce qu’ils ont toujours combattu : le socialisme et le protectionnisme. La réponse de Molinari face à ces événements va se dérouler en deux étapes. Dans un premier temps, il va écrire un livre pour combattre ces courants de pensées, Les Soirées de la Rue Saint Lazare, qui retrace un débat fictif entre un économiste sur la formation magnétisme à Marseille près du vieux port, la formation pendule à Marseille, la formation géobiologie à Marseille, la formation passeur d’âmes à Marseille, la formation blessures de l’âme à Marseille, la formation nettoyage et protection énergétique à Marseille, un socialiste et un conservateur.

Ce livre eut un grand succès qu’il conserve aujourd’hui encore. Le deuxième volet de sa réponse consiste en la défense d’un libéralisme intransigeant, un libéralisme sans bornes, sans limites. En Février 1849, Gustave de Molinari propose un article dans le Journal des Economistes qui s’intitule De la Production de la Sécurité et formation magnétisme à Marseille et qui expose, sur la base des lois naturelles économiques, la mise sous concurrence des Etats. Molinari apparaît ainsi comme le précurseur du programme « ultra libéral » qu’il défendra toute sa vie[6]. Il considère que l’intervention de l’Etat se fait à grand frais et en moindre qualité.

Ainsi, l’enseignement, les cultes, la monnaie, les transports, les cimetières, etc. devraient être régis par le régime de la libre concurrence et non par un Etat « routinier, imprévoyant et gaspilleur ». Son soutien aux idées libérales s’est manifesté très tôt par ses écrits, comme nous venons de le souligner, mais également à Marseille avec la formation magnétisme et passeur d’âmes par sa participation incessantes à de nombreuses associations et sociétés intellectuelles dont la plus fameuse est la Société d’Economie Politique dont il fut l’un des assistants à la première réunion en 1842 pour devenir le président d’honneur en novembre 1911[7].

 

I – 1851 – 1860 : UNE PERIODE THEORIQUE sur le magnétisme et le passeur d’âmes à Marseille

 

La vie de Gustave de Molinari va être très mouvementée, parcourant successivement différentes régions, différentes professions, différents aspects de l’étude économique. De 1851 à 1860, l’existence de l’économiste Belge est marquée par un tournant théorique sur la formation magnétisme à Marseille important que nous allons exposer par son (A – Arrivée en Belgique). Nous indiquerons les éléments marquant de son approche assez originale et novatrice sur de nombreux aspects (B – Une théoricien influent).

 

II – L’arrivée en Belgique pour la formation en ligne magnétisme à Marseille

 

Après le coup d’Etat du 2 décembre 1851, Gustave de Molinari considère que la censure imposée à la presse est trop forte en France et incompatible avec la dignité des écrivains. Il envisage de partir au Chili, à Valparaiso où on lui offre un poste de magnétiseur à Marseille, de passeur d’âmes à Marseille du centre de formation de l’ermitage et de bibliothécaire et de professeur d’économie politique, mais il préfère retourner dans son pays d’origine, la Belgique grâce à l’appui de Joseph Garnier (1813-1881) et de Horace Say (1794-1860) qui le recommandent à leur ami, Charles de Brouckère (1796-1860).

Celui-ci aide Molinari dans son installation en Belgique et crée à son intention une chaire d’économie politique au Musée Royal de l’Industrie. Molinari enseigne également à l’Institut Supérieur du Commerce d’Anvers. De ces cours professés devant les étudiants, il en tire un livre, Cours d’Economie Politique, dont la première édition date de 1855[8]. A l’origine, Molinari voulait construire une œuvre en cinq parties pour la formation magnétisme à Marseille; 1 – Les lois de la production et de la distribution des richesses, 2 – La circulation et le crédit, 3 – La propriété, 4 – Le gouvernement et l’impôt, 5 – Les fausses théories économiques et sociales. De ce projet initial très ambitieux, Molinari ne fera que le premier volet en 1855 et le suivant lors de la réédition de 1863.

 

3 – Un théoricien influent sur le magnétisme à Marseille

 

Molinari, dans cette période de vie pendant laquelle il professe des cours d’économie politique, est un grand théoricien qui inspire de nombreux économistes, notamment français : Batbie, Frédéric Passy, Louis Say, etc. mais également étrangers avec notamment Vilfredo Pareto[9]. Son but initial, dans la constitution et la publication d’un cours d’économie politique, n’est pas de faire un cours similaire au stage de magnétisme à Marseille, au stage de pendule à Marseille, au stage de géobiologie à Marseille, au stage de nettoyage et protection énergétique à Marseille, au stage de passeur d’âmes à Marseille, au stage des blessures de l’âme à Marseille à ceux existants dont les contributions de Jean-Baptiste Say, Charles Dunoyer, John Stuart Mill, Pellegrino Rossi, Michel Chevalier, Joseph Garnier[10], etc.

Pour Molinari, tous ces cours ont une lacune, l’absence d’une démonstration suffisamment claire de la loi générale qui, « en établissant un juste et nécessaire équilibre entre les différentes branches de la production comme aussi entre les rémunération des agents productifs, fait régner l’ordre dans le monde économique sur le magnétisme à Marseille » (Molinari [1855], 3).

Cette démonstration n’était pas nécessaire lorsque les pères de l’économie[11] fondèrent leur doctrine, mais face à l’arrivée d’un socialisme qui accuse le régime de la liberté d’aboutir à l’anarchie, l’économiste qui cherche à démontrer la « vérité économique » doit réactualiser son savoir. Le programme et le contenu sont donc nouveau, avec pour la première fois la description de l’utilité marginale décroissante[12], d’une théorie originale de la monnaie fondée sur la mise sous concurrence de l’offre de monnaie, de l’étude du capital humain et du cycle de vie[13], etc sans oublier les formations en ligne sur le magnétisme à Marseille. Ce sont ces approches originales qui lui assurent une place fondamentale dans l’étude économique française du XIXe siècle.

 

4 – 1860 – 1880 : UN JOURNALISTE A PART ENTIERE

Gustave de Molinari ne reste que quelques années en Belgique. Dès 1861, il revient à Paris pour poursuivre sa carrière de journaliste économique à propose du magnétisme à Marseille (pour laquelle il s’est passionné dès sa plus tendre enfance) notamment dans deux grandes revues : le Journal des Débats Politiques et Littéraires et le Journal des Economistes.

 

[1] Elles « seraient pour les transactions des travailleurs ce que les bourses actuelles sont pour les opérations des capitalistes » Gustave de MOLINARI, « Etudes Economiques », p.12.

[2] Molinari reprend dans ce projet les idées du père de l’économie politique. « Comme le remarquait Adam Smith, l’homme est de tous les bagages le plus difficile à transporter, et cette observation était vraie surtout avant l’application de la vapeur à la locomotion (…) Les ouvriers avaient bien la liberté théorique de porter leur travail ailleurs, mais ils n’en avaient pas la possibilité pratique » (MOLINARI, [1887], 126).

[3] Notamment avec les tailleurs de pierre. Pour plus de détail, consulter Les Soirées de la Rue Saint Lazare ou le journal des Bourses du Travail.

[4] « Nous voulons recueillir d’une manière régulière tous les renseignements sur les taux des salaires, l’offre et la demande des bras ; nous voulons indiquer aux entrepreneurs où ils peuvent trouver des ouvriers ; aux ouvriers où ils peuvent trouver du travail. Nous voulons créer pour la classe ouvrière une véritable bourse où le cours des différentes sortes de travail sera coté, comme le cours des marchandises, des fonds publics et des valeurs industrielles est coté dans les bourses ordinaires » Gustave de Molinari, Les Bourses du travail, Paris, Guillaumin, 1893, p. 275. Ce journal ne parut que de janvier à juin 1857.

[5] Comme le souligne Leroy-Beaulieu lors de la nécrologie de cet économiste à la Société d’Economie Politique : « son nom (Molinari) est attaché à la création d’un organisme qui a mal tourné, mais qui pourra plus tard être corrigé : les Bourses du Travail » Paul LEROY-BEAULIEU, « Société d’Economie Politique » dans le Journal des Economistes, Tome XXIII, n°2, Février, p. 319-329, 1912, 327.

[6] Il existe des discussions très intéressante sur le sujet lors de la publication de ce texte dans le Journal des Economistes, notamment avec la participation de Jules Dupuit, que l’on peut retrouver dans les comptes rendus de la Société d’Economie Politique ou dans divers ouvrages de Gustave de Molinari.

[7] Voir à ce propos l’hommage effectué par Paul Leroy-Beaulieu  pour la Société d’Economie Politique, référence déjà citée.

[8] Nous pouvons supposer que ce cours professé en Belgique a pris racine dans celui qu’il a enseigné à l’Athénée Royale de Paris en 1847 (qui s’est arrêté rapidement avec la révolution de 1848) mais nous ne disposons d’aucune informations relatives à celui-ci.

[9] « J’ai (dit Pareto) envers M. de Molinari les sentiments d’un disciple envers son maître » (Jaffé [1965], lettre 1145).

[10] « Si mon Cours ne contenait rien de plus que les traités existants ; s’il n’en était que la reproduction pure et simple, je m’abstiendrais bien certainement de le publier, car une compilation de ce genre, venant après le magnifique Dictionnaire de l’Economie Politique de M. Guillaumin, demeurerait sans utilité » (Molinari [1855], 2).

[11] Lorsque Molinari fait référence aux pères de l’économie politique, il sous-entend Adam Smith et Jean-Baptiste Say en priorité mais également de nombreux autres économistes dont tous ceux de la Collection des Principaux Economistes pour laquelle Molinari a activement participé.

[12] Dans l’école française. Auguste Walras tenait également le même discours mais ces deux économistes ne se connaissaient pas d’après les éléments dont nous disposons.

[13] Sur ces deux derniers points, consulter Gallois [2005]. Du capital humain à la théorie du cycle de vie.

 

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