L’étêtage d’un arbre est une des étapes réalisées dans le cadre d’un élagage. Tout comme la coupe des branches, cette opération doit se faire en suivant des règles précises. À travers cet article, vous découvrirez les principes de bases régissant l’étêtage.

L’étêtage, qu’est-ce que c’est ?

Lorsque l’arbre se développe de façon naturelle, une flèche pousse très rapidement en hauteur et horizontalement par rapport à ce tronc sont émises des branches inclinées destinées à se courber vers le sol afin d’élever le houppier. Dans le cadre d’un entretien d’arbre d’ornement ou fruitier, l’étêtage est l’opération menée par un expert en élagage tel que cet élagueur dans le 87 qui consiste à couper la flèche du végétal. Dans le jargon, la flèche est la branche verticale considérée comme tête de l’arbre.   L’étêtage est opéré pendant que le végétal est encore en pleine croissance. De cette manière, vous pouvez contrôler sa hauteur et vous n’aurez pas de souci plus tard par rapport aux fils électriques.

L’étêtage est une opération délicate. Pour sa réalisation, il est vivement conseillé de faire appel à un technicien chevronné comme un élagueur professionnel, car en cas d’erreur ou en cas de coupe pendant les mauvaises périodes, le tronc de l’arbre peut devenir pourri. L’étêtage est une des variantes de la taille de formation. Si vous voulez avoir un arbre têtard, une tonnelle ou encore une demi-tige, vous devez procéder à la coupe de la flèche pendant la jeunesse du végétal.

Étêtage pendant la jeunesse de l’arbre : pourquoi est-ce indispensable ?

Comme il a été développé plus haut, l’étêtage permet de former l’arbre, d’une part, et rend possible le contrôle de sa hauteur, d’autre part. Comme il s’inscrit dans le cadre d’une taille de formation, il n’est donc plus conseillé de procéder à cette opération si votre arbre a déjà atteint l’âge adulte.

Si tous les arbres ne supportent pas l’étêtage une fois le jeune âge dépassé, certains types de végétaux comme l’épicéa, le pin et le sapin réagissent très mal à ce procédé une fois devenu adulte : soit ils se rétablissent et se forment alors trois flèches, soit aucune flèche ne repousse et le tronc de pourrit lentement à partir du sommet. Cette situation se produit principalement lorsqu’aucun recouvrement de la plaie n’a été effectué après l’étêtement. Dans d’autres cas, l’apparition de branches mortes se multiplie avec le nombre de rejets et de gourmands.

Dans le cas où vous n’avez jamais procédé à un étêtage alors que le végétal est devenu adulte, vous pouvez toujours procéder à des tailles douces. Solution pratique pour permettre aux rayons de soleil d’atteindre le houppier, mais aussi pour dégager votre vue, la taille douce ou taille raisonnée consiste à couper les branches excessives et préserver celles qui dites maîtresses. Ces dernières sont facilement repérables du fait qu’elles sont mieux orientées et robustes.

Comment faire pour étêter convenablement un arbre ?

L’étêtage d’un arbre doit obligatoirement être effectué pendant l’hiver. De cette manière, les pousses reviendront au prochain printemps. Une mise en garde doit également être faite par rapport à la dimension du tronc à supprimer. En aucun cas, celui-ci ne doit dépasser les 3 centimètres.

Lors de la coupe, utilisez un sécateur bien tranchant et préalablement désinfecté puis pratiquez une coupe en biais. Cette dernière doit donc intervenir tout au plus à 1 centimètre d’un bourgeon ou à la base d’une ramification. Dans cette seconde situation, vous devez respecter l’angle formé par la branche avec le tronc pour maintenir le flux de sève.

L’étêtage requiert également une pratique du crantage pour réacheminer le flux de sève vers les bourgeons qui formeront plus tard les charpentières de l’arbre.

 

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