Incontestablement prestigieux, le piano à queue impressionne et fascine à la fois. Pour tous les instrumentistes, jouer dessus représente un véritable privilège, parfois même un rêve. Souvent, ces alternatives restent assez difficiles d’accès, en raison de leur prix et de leur aspect encombrant. Toutefois, si vous avez un jour la chance de pouvoir vous offrir un joli piano à queue, vous apprécierez sans aucun doute de connaître l’histoire et les spécificités de cette petite merveille !

Les origines du piano à queue, au cœur de l’Italie du XVIIIe

Si vous prenez des cours de piano à domicile ou en école, vous allez peut-être apprendre d’où vient cet instrument pour commencer, afin d’enrichir aussi votre culture ! Très concrètement, il vient de l’Italie, et plus particulièrement de Florence.

Au début du XVIIIe siècle, Bertolomeo Cristofori est un « facteur » (terme utilisé pour désigner les personnes qui fabriquent et réparent les claviers des clavecins et des clavicordes). Il reçoit une commande du prince Ferdinand et, pour satisfaire son client, il réfléchit aux alternatives possibles afin de varier l’intensité des notes en fonction de la pression des doigts.

Le clavicorde permet déjà de nuancer légèrement, mais il présente l’inconvénient d’avoir un volume sonore trop faible. Bertolomeo Cristofori décide alors de prendre une caisse de clavecin, puis d’y ajouter un mécanisme de frappe de cordes plus puissant que celui d’un clavicorde, donnant naissance au pianoforte, ancêtre du piano que l’on connaît aujourd’hui.

Les cordes ne sont plus pincées comme sur un clavecin, mais frappées. Ainsi, le musicien reste libre de moduler l’intensité en appuyant plus ou moins fort sur les touches. L’innovation date de 1698 et, entre 1709 et 1726, une vingtaine d’exemplaires sont produits.

Les caractéristiques incontournables d’un piano à queue

Si vous désirez acheter un piano à queue, il ne suffit pas de connaître l’histoire de cet instrument : vous devez aussi vous familiariser avec ses principales caractéristiques, pour effectuer les choix les plus pertinents au vu de vos besoins et de votre budget.

Il faut savoir qu’un piano à queue présente un clavier de 88 touches, permettant de bénéficier d’une tessiture d’un peu plus de 7 octaves. Les notes graves sont associées à une corde, les intermédiaires à deux cordes et, enfin, les notes aigües possèdent trois cordes – l’instrument compte environ 220 cordes en tout.

Quand on parle de piano à queue, on décrit logiquement un instrument qui mesure plus de 3 mètres de longueur, c’est celui que l’on utilise le plus souvent dans les concerts de musique classique. Il s’agit d’une alternative très lourde et très contraignante, difficile à trouver pour un particulier (le piano à queue coûte cher, prend de la place et nécessite un entretien assez complexe).

Les alternatives proches du piano à queue, pour concrétiser son rêve

Beaucoup d’instrumentistes rêvent de pouvoir un jour s’offrir un piano à queue : celui que l’on trouve sur la scène des concerts de musique classique reste peu abordable, mais il existe des variantes plus faciles à acheter.

Par exemple, le piano ¾ de queue mesure 2,35 mètres. C’est un instrument très souvent sollicité dans l’univers du jazz, mais aussi plébiscité par les particuliers. Sinon, vous pouvez miser sur un piano ½ queue de 2,11 mètres, avec des qualités sonores extrêmement proches de celles d’un piano à queue, pour un encombrement réduit.

Alors même qu’un authentique piano à queue vaut généralement plus de 30 000 €, vous pouvez assez facilement trouver sur le marché des pianos ¼ de queue à moins de 20 000 ou 30 000 €. Bien évidemment, on peut aussi s’intéresser au marché de l’occasion, pour se faire un joli cadeau à moindre coût.

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