Afin de faire des économies en matière de liquide pour cigarettes électroniques, bon nombre de vapoteurs se laissent séduire par les e-liquides faits-maison ou DIY (Do It Yourself). Bien que cela soit aujourd’hui une grande tendance, il est conseillé d’y procéder comme il faut pour ne pas vous exposer à plus de risques. Voici quelques conseils.

Choisir le bon matériel

Pour vapoter, vous avez besoin d’une e-cigarette. Cette dernière se compose de divers éléments que l’on peut remplacer le moment voulu. Parmi les pièces remplaçables, il y a la batterie laquelle fait fonctionner l’appareil. Vient ensuite la résistance qui, directement en contact avec la mèche imbibée d’e-liquide, peut s’encrasser assez vite et nécessite un remplacement régulier. L’e-liquide lui-même est le troisième consommable à remplacer une fois le réservoir vide et enfin l’embout buccal.

C’est au niveau de ce dernier que le vapoter recueille la vapeur produite. Il est possible de contrôler la température et la quantité de cette dernière, mais pour cela, il faudra faire votre choix entre un drip tip 810 et drip tip 510.

Plusieurs modèles existent dans l’un ou l’autre des cas, mais le premier critère de décision sera la matière de conception de cette pièce. Le teflon a, par exemple, la capacité de conserver la chaleur pour donner une vapeur tiède. Privilégiez toutefois un embout buccal assez long pour que la vapeur ne soit pas trop chaude ce qui risquerait de vous brûler les lèvres. Certains modèles, quant à eux, sont pourvus d’une bague d’airflow et d’une ouverture plus large pour obtenir une vapeur froide.

Dans tous les cas, choisir des éléments de bonne qualité améliore votre expérience de la vape. De préférence, adressez-vous à une marque connue et un revendeur de notoriété pour obtenir les meilleurs matériels.

Bien connaître les ingrédients des e-liquides

Avant d’en préparer à la maison, il est important de connaître chaque ingrédient indispensable à la préparation du liquide. On a :

  • Le propylène glycol ou PG : c’est un produit sain pour l’organisme, mais une inhalation en taux élevé peut générer quelques irritations au niveau de la gorge, une déshydratation et une sècheresse buccale. Ce produit est responsable du hit, une sorte de picotement qui rappelle un peu la fumée de la cigarette. Cette sensation est appréciée, mais si elle est trop intense, elle risque de générer les effets cités ci-dessus. Il est conseillé de conserver sa teneur à moins de 60 % de la base pour éviter ces sensations gênantes.
  • La glycérine végétale ou VG : c’est également un produit sain pour l’organisme. Elle a une texture plus épaisse que le PG et contrairement à ce dernier, il est possible de l’utiliser seule dans la base. La VG est celle qui influe sur la quantité de vapeur obtenue. Plus sa teneur est haute, plus on aura de vapoteur. C’est pour cela que les amateurs de cloud chasing affectionnent tant les e-liquides High VG ou Full VG. Elle apporte une petite note sucrée à la vapeur, mais rend sa saveur plus légère. Si vous utilisez un e-liquide fortement nicotiné, mieux vaut garder le taux de VG à 50 % de la base pour éviter tout surdosage.
  • Les arômes : on a une large palette d’arômes et c’est ce qui séduit le plus chez la vape. Avec un e-liquide DIY, il est possible de faire quelques mélanges originaux en fonction de ses goûts personnels. On rappelle toutefois que le cocktail est à éviter, car certains produits peuvent générer des interactions chimiques entre eux. Et de préférence, évitez les arômes fraise ou cerise qui peuvent libérer du benzaldéhyde, la cannelle qui peut libérer du cinnamaldéhyde et la vanille qui peut libérer de la vanilline. Ce sont des substances auxquelles certaines personnes sont allergiques.
  • La nicotine : même si celle-ci est autorisée, il faut bien rester en dessous des 20 mg/ml autorisés. Tenez également compte de votre niveau de dépendance, car si vous n’avez pas besoin de votre dose quotidienne, mieux vaut ne pas en ajouter dans votre e-liquide DIY. Même si le risque est moindre, toute personne vapotant de la nicotine est exposée à une nouvelle forme de dépendance. Quand vous préparez votre liquide pour e-cigarette, maîtrisez bien la formule pour trouver le nombre de boosters à utiliser. de ce calcul va dépendre l’obtention du bon taux de nicotine. Si vous avez des doutes, demandez à votre revendeur.

Porter des équipements de sécurité

Avant de jouer aux apprentis chimistes, pensez à vous munir d’une paire de gants, d’un tablier et d’une paire de lunettes de protection. Le contact direct avec certains ingrédients, comme la nicotine, est dangereux. Au minimum, vous devez donc porter des gants et ne pas vous essayer à des mélanges à haut risque. En cas de contact accidentel, rincez immédiatement à eau abondante.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *